Cité du cinéma et de l’audiovisuel : une étude de préfaisabilité présentée aux acteurs de la filière

Cité du cinéma et de l’audiovisuel : une étude de préfaisabilité présentée aux acteurs de la filière

Une étude de préfaisabilité de la Cité du cinéma et de l’audiovisuel, a été présentée, aux professionnels du 7e art lundi lors d’un atelier de restitution à l’hôtel Pullman de Dakar. De nombreux acteurs du cinéma sénégalais, notamment, des réalisateurs, producteurs, distributeurs, ont pris part à cette rencontre sous la présidence du secrétaire général du ministère de la Culture et de la Communication, Habib Léon Ndiaye.

Selon M. Ndiaye, «il est nécessaire que le Sénégal renoue avec des activités cinématographiques durables et structurantes en même de générer des emplois décents, de contribuer efficacement à l’essor de notre économie et à la construction du bien-être des Sénégalais ». Pour lui, la création d’une cité sénégalaise du cinéma et de l’audiovisuel est un projet ambitieux du gouvernement sénégalais.

« J’ose croire que ce projet une fois réalisé va mettre à la disposition des professionnels du 7e art un outil qualitatif  voire indispensable de travail afin d’apporter des solutions structurantes et innovantes, de manière à susciter une plus-value à la fois culturelle et socioéconomique et aussi les aider à trouver leur public », indique-t-il à l’endroit des acteurs.Selon les Français Olivier Lenne et Adèle Nuvolone, du cabinet BearingPoint qui ont fait ce travail,  la matérialisation de la Cité du cinéma et de l’audiovisuel doit s’appuyer sur six principaux chantiers : la formation, la production, la post-production, la distribution, l’exploitation et l’archivage du projet réalisables en deux phases d’une durée globale de cinq ans, avec un investissement total de 16 milliards de francs. Les experts de BearingPoint envisagent une croissance du chiffre d’affaires de la filière de 50 à 60 %, d’ici à 2025, une croissance portée par le volume des productions, des emplois directs et indirects. Selon eux, que les activités générées par la Cité du cinéma et de l’audiovisuel devraient permettre de générer 2,1 milliards de francs CFA en termes de revenus directs, sur cinq ans, un montant auquel s’ajouteraient des revenus supplémentaires indirects pouvant atteindre 17,7 milliards, en cinq ans.

L’étude de préfaisabilité suggère d’installer la future cité dédiée au cinéma à Diamdiadio, au lac Rose ou devant l’ancien palais de justice du cap Manuel, à Dakar.

 

 

 

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